13 au 23 août 2018
Bichkek, vallée de Suzamir, Lac song Kul, Lac Issy Kul
Résumé rédigé par Maxime & Eglantine
Bonjour à tous,
nous avons eu la chance de partager près de 10 jours en compagnie de Fanny et Quentin, au cœur de leur séjour au Kirghisistan, et nous ne les remercierons jamais assez pour cela, tant cela fût pour nous un voyage formidable, sensationnel, inoubliable, à couper le souffle ! (et bien d'autres superlatifs encore dont Fanny a le secret !).
Il nous revenait assez logiquement de rédiger ces quelques lignes, et pour leur faire honneur, nous en avons plutôt fait quelques pages... !
Reprenons donc notre périple à son commencement. Le 12 août très exactement, après avoir laissé Clément chez ses grands parents maternels au Mans, nous (Eglantine la belle-doche, Maxime le frérot, Maélie la nièce en chef et Anaïs la nièce rebelle n°2) nous sommes engagés dans un voyage qui allait au minimum marquer nos vacances estivales 2018, mais plus vraisemblablement nos vies entières.
Une dizaine d'heures de vol plus tard (de nuit fort heureusement ; avec écrans vidéo intégrés aux appuis-têtes fort malheureusement), nous sommes donc arrivés à Bishkek au radar mais chargés d'une très très grande émotion à l'idée de revoir Tatie Fanny et Tonton Quentin qui nous manquaient tant. De radars nous n'avions pas franchement besoin pour repérer le comité d'accueil : Fanny, Quentin mais aussi Chloé (dite Bibitte), accompagnés d'une dizaine de ballons, de petits cadeaux pour les filles et de deux grands cafés salutaires pour nous, les parents...
A partir de cet instant, nous avons compris (si nous n'en doutions pas avant de partir du reste) que les dix jours à venir allaient être l'occasion de nous laisser porter par la bienveillance, la gentillesse et l'énergie de nos deux baroudeurs au grand cœur.
Après une petite heure de taxi qui ne ressemblera à aucune autre (ce premier taxi était en effet doté de ceintures, roulait du bon côté de la route et ne faisait pas de « face à face » avec les taxis roulant en sens inverse), nous découvrions l'hotel Tunduk dans lequel nous allions passer notre première nuit...l'Hotel Tunduk, une transition en douceur pour nous, car haut lieu d'hébergement de touristes européens et surtout français !
Une première journée tout confort donc, l'occasion aussi de passer un peu de temps autour d'un repas avec Chloé (Bibitte toujours) et de goûter nos premières spécialités kirghizes, sur les conseils de Fanny (conseils qui conduisent souvent à prendre...de tout !...pas de jaloux) : Plov (risotto à la khirghize) ; Lagman (nouilles aux légumes) ; Chachliks (brochettes de viandes variées) ; Mantis (raviolis à la viande) ; Samsa (sortes de petits pains ou brioches garnies de viande, meilleurs à manger en cours de repas qu'après le dessert, comme ça a été le cas ce coup-ci !) ; Saucisses frites (saucisses frites)...bah oui, le menu enfants est universel ! A noter notre première pastèque offerte par des policiers Kirghizes qui mangeaient à une table près de nous... Une sieste de quelques heures, un saut dans la piscine puis un aller-retour Bishkek by night pour un nouveau restaurant, concluèrent cette journée !
Dès le lendemain, le grand départ était annoncé pour Kysyl-Oi, étape sur le chemin du lac Song Kul, à quelques 5h de routes de la capitale. Une route magnifique dont nous retiendrons, outre les paysages et les sueurs froides des fameux « face à face » à 90 km/h, une étape non prévue au milieu de nulle part lorsque notre chauffeur décida de nous faire monter dans une camionette pour finir le trajet, jugeant que la route, alors devenue une piste, n'était pas assez bonne pour son monospace...
Nous sommes finalement arrivés à Kysyl-Oi, oasis de verdure traversée par une rivière de montagne aux eaux limpides, entourée de montagnes abruptes et pelées aux tons ocres, beige, jaune.
Elvira nous a accueilli dans sa guest house, tout confort pour nous qui attendions les yourtes aux couchages à même le sol. Il faut quand même noter que la partie « guest » était plutôt neuve et très bien entretenue, avec toilettes et douches, en comparaison avec la partie dans laquelle vivait Elvira et sa famille.
En parlant de famille, les filles ont beaucoup joué avec les enfants d'Elvira (surtout Anaïs au moins autant intéressée par les petits chatons que par les autres enfants, mais aussi Maélie qui passa du temps avec les « grandes filles » devant la télé à grignotter des chips), ce qui nous a valu quelques échanges croustillants avec elles:elles ont en effet assez vite remarqué que les enfants sont « libres » et « font ce qu'ils veulent », « se couchent très tard », etc.
Effectivement, le moins que l'on puisse dire est que les parents ne sont pas sur leurs dos, c'est la vie du village où tous les enfants jouent ensemble au milieu de la route principale...qui plus est l'été quand les enfants n'ont pas école !
Nous, parents, avons noté que lorsque les parents Kirghizes rentrent dans la pièce commune pour se coucher, les enfants se couchent dans un silence remarquable...
Cet arrêt à Kysyl-Oi a également été l'occasion d'un première randonnée-balade dans les fameuses montagnes « ocres », pour rejoindre un point d'intérêt repéré sur la carte qui s'est avéré être une ruine...Il a fallu compter sur une Tatie Fanny à l'imagination sans limite pour broder vite fait bien fait une histoire autour de cette ruine. Les filles, pleinement convaincues (?), lachèrent pour l'une : « bizarre comme histoire»Maélie et pour l'autre « en fait, on a marché pour rien »Anaïs : C'était loupé ! Par contre, le feu de bois de Tonton pour cuire les noodles fût quand à lui une réussite et rattrapa bien la journée, finie une nouvelle fois chez Elvira autour de nos premiers centilitres de vodka...
Quatrième jour, départ aux aurores pour nous rendre au départ du Trek pour le magnifique Lac Song Kul...quelques heures de taxi, une négociation menée d'une main de cheffe par Fanny (et les petits conseils de Quentin pour éviter que Fanny ne lâche tout le bénéfice de la négociation sur les derniers échanges...) et nous voilà en route pour une première grande journée de cheval...
Les chevaux peuvent d'ailleurs en dire autant si ce n'est davantage, car ils ont à la fois porté les filles et 2 sacs à dos de randonnée chacun. La bonne surprise fût de voir que les chevaux amenèrent paix et sereinité chez les deux sisters, qui, on peut le dire, ont passé une très grande partie du séjour au Kirghizistan à se chamailler. Nous nous sommes pris d'affection pour notre guide Simak, jeune homme de 16 ans pour qui il s'agissait de la première saison, d'une profonde gentillesse et attention : il laissa de nombreuses fois son cheval à l'un des adultes ; fit galoper les filles avec lui ; adora nos sandwichs fromage+saucisse (il faut dire qu'il est parti pour 3 journées avec 50cl d'eau...) ; nous offra le Kumiss, LA fameuse boisson au lait fermenté de jument, qu'il est difficile de refuser, et qu'il est difficile de ne pas rendre...Sur ce coup là, ce n'était pas refusable, Simak nous ayant laissé progresser une heure durant pour aller à pied récupérer un bouteille chez son frère vivant dans une yourte à proximité de notre passage. Il s'est montré compréhensif en voyant qu'on arrivait difficlement à boire la moitié de notre verre (en s'y mettant tous les six!), et ne nous a pas proposé le fameux mets par la suite !
Notre première nuit en yourte se passa en terrain connu, car Fanny et Quentin avait déjà dormi chez cette famille deux années auparavant : un pur hasard compte tenu du fait que notre guide ne savait pas trop où aller ! Un campement dans un coin de paradis : une vue magnifique sur une vallée magnifique, un petit ruisseau à proximité pour faire un brin de toilette, une petite fille et des chiots et chatons pour Anaïs, une yourte confortable et étanche (utile au vu de l'orage subi la nuit!), un « Plov » correct (le plov, détaillé plus haut, nous a quasi systématiquement été servi dès que nous sortions des villes/villages), des stickers « tue mouches » posés au-dessus des bols de confitures et de beurres (qui traditionnellement restent posés sur les tables à manger) : Aucune ombre au tableau !
Réveil matinal de la patronnte, des « Breakfast » hurlés de yourte en yourte (heureusement, il n'y en avait que 3), ouverture des portes et de la partie centrale de la toiture : ça nous a rappelé que nous n'étions pas à l'hotel ! Le temps pour nous de déjeuner au pas de course, pour notre guide de récupérer ses chevaux éparpillés suite à cette nuit d'orage (nous verrons plus loin qu'il aimait bien ce petit jeu) et c'était reparti pour notre premier col (à 3400 m de mémoire) avant de redescendre sur le lac Song Kul. Cette nouvelle journée de marche se passa à l'image de la précédente, notre Simak toujours aussi gentil, les filles toujours aussi paisibles, les paysages somptueux, et la redescente vers le Lac puis la longue marche vers le campement du soir, menacés mais non touchés par l'orage...
Ce dernier nous a fait le plaisir d'éclater quelques dizaines de minutes après que nous ayons pris possession de notre yourte, celle-là très peu étanche... ! Un déménagement plus tard, et cette fois nous étions au sec, qui plus est chauffés dans la yourte par un poêle : grand luxe ! Ici aussi, des animaux, une petite fille et un petit garçon pour jouer, un malaise vagal de Maélie. Petite parenthèse médicale : Maélie nous a habitué à régulièrement faire des malaises tout au long du voyage,...rien de méchant : elle nous prévient, on lui lève les jambes, on lui donne un sucre (heureusement toujours à disposition sur les tables à manger), Anaïs choppe vite fait un ou deux sucres pour la soutenir, puis on continue à faire ce qu'on faisait. Fin de la parenthèse.
Ce soir-là, nous avions prévu un petit yam's avec Simak. Fanny lui avait rapidement appris les règles. Après avoir couché les enfants ainsi qu'Eglantine et Quentin, Fanny et moi ressortions pour rejoindre Simak (ainsi qu'un français également logé chez cette famille) dans la salle de repas. Problème : pas de Simak. Fanny s'en va le chercher. Au bout de 10 minutes, plus de Fanny, nous voilà bien ! Pour résumer une histoire relativement longue à raconter, notre jeune guide a voulu éloigner ses chevaux du campement dont l'herbe était trop rase, mais s'y est pris trop tard, sans équipement ni lumière, a perdu ses chevaux, et s'est retrouvé avec une Fanny volontaire mais pétrifiée par la présence de rats par milliers comme seul soutien !L'histoire s'est bien terminée car le chef de famille qui nous accueillait est venu aider son jeune compatriote...Yam's annulé !
La nuit très pluvieuse et le lendemain aux prévisions guères meilleures n'étaient pas de bonne augure pour cette journée que nous avions prévue au bord du Lac. Après un imbroglio auquel aucun d'entre nous n'a compris quoi que ce soit, notre taxi prévu à 15h est arrivé en début de matinée : Parfait ! … A ceci près que la route détrempée vers Kotchkor nous donna quelques sensations et nouvelles sueurs froides. Le chauffeur nous rassura au bout de quelques têtes à queues en nous indiquant qu'il en avait fait au moins 20 en montant nous chercher, et qu'il commençait à maîtriser ! Tutti va bene !
Notre halte à Kotchkor dura une petite journée, marquée par une sortie qui s'arrêta lorsque des enfants jouant au foot nous lancèrent la balle : 10 minutes plus tard, Quentin et moi crachions nos poumons, mais n'abdiquions pas (le statut de champions du monde ne nous le permettait pas), 1h30 plus tard et une fois les effectifs assez gonflés pour faire un match sur grand terrain, nous repartions vainqueurs !
Direction Issik Kul pour la dernière partie du voyage, avec pour objectif de profiter à la fois de ce lac gigantesque (2nd plus grand lac alpin au monde quand même!) mais également des montagnes qui le bordent avec un nouveau Trek. Notre point de chute, longuement discuté, fût Tamchy, petite ville sur la rive nord du lac aux allures de station balnéaire (à la sauce Kirghize).
Dès notre arrivée, changement de décor : une rue principale donnant directement sur la plage, des restaurants de part et d'autre, des magasins chargés en bouées et autres jeux de plage, des stands de tir à la carabine avec musique techno hurlante.
En longeant la plage sur 500m, nous sommes rapidement tombés sur la guest-house tenue par papy Ptalap et son épouse Bibigul. Très jolie guest-house avec vue sur la plage, une cour intérieure très sympathique et un banc coloré sur lequel nous n'aurions jamais imaginé passer tout ce temps en arrivant : tout ce qu'il nous fallait pour passer une journée au bord de l'eau tout en préparant notre Trek des jours à venir ! Et cette préparation justement ? A l'image du décor très sensiblement différent de notre première partie du voyage, l'organisation de trek ici s'est avérée plus compliqué...Le CBT local rencontrant à notre avis beaucoup moins de touristes (souhaitant trekker en montagne ) qu'ailleurs...coup de chance quand même, depuis cet été, un « circuit » de 2 à 3 jours venait d'être ouvert ! Et notre hôte Ptalap, petit papy retraité de la police, nous a donné un sacré coup de main pour faciliter les échanges, passer des coups de fil, etc...très intéressé par notre bande, et très bavard, une relation commençait à naître...
Une démonstration du fonctionnement de sa machine à laver made in Russia (c'était à se demander à quoi elle servait, dans la mesure toute les étapes sont à faire à la main!!), et une petite lessive plus tard, on fonce à la plage, départ le lendemain 8h !(avec une pointe d'inquiétude quand même sur la difficulté du trek dont 2 des 3 étapes avoisinaient les 30km...).
La station balnéaire tenait ses promesses pour les filles : achat de bouées, tour de toboggan avec atterissage dans une piscine hors-sol posée sur la plage, (et remplie de jus de chaussette!), petit match de volley-ball avec une famille Kirghize pour Quentin et moi, beignets pour le goûter, dresseurs de rapaces en démonstration, parapentes ascentionnels, multiples prises de photo avec des groupes passant par-là (certains profitant de l'occasion pour nous offrir une pastèque XXL...on a douté de leur hospitalité, et pensé fortement qu'ils n'avaient pas franchement envie de porter le mastodonte jusqu'à leur voiture!)...Puis un peu plus tard, des chameaux (qui diffèrent des dromadaires par leurs 2 bosses, hein Fanny ! …), encore du volley-ball avec des enfants puis avec des adultes à qui Quentin s'est associé pour une sorte de balle aux prisonniers où une partie des joueurs, placés au centre d'un cercle formé par les autres, se recoivent en rigolant, des smatshs violents à bout portant... !
Sur le retour à la guest-house, nous n'avons pas résisté au Karaoké proposé et avons donné une version à la française d'Oasis Wonderwall, sous le regard pas franchement impressioné des passants (heureusement les filles étaient, elles, impressionnées par leur tatie, leur tonton et leur papa...enfin, c'est ce qu'on a cru lire dans leurs yeux fatigués!)...
La nuit qui suivait se devait d'être reposante au vu du périple qui nous attendait, elle fût tout l'inverse, Anaïs ayant passé la nuit prise de vomissements... Au petit matin, grande concertation ...Que fait-on ? Ptalap, nous voyant désemparés, nous propose l'intervention de son épouse Bibigul qui dispose de dons de guérison...Bingo, on tente notre chance ! Des incantations, beaucoup de pressions sur le ventre de notre petite puce, des allumettes emflammées : très instructif pour notre médecin Eglantine !
Parallèlement à cela, nous négocions avec le guide une modification du parcours : nous partirons finalement en 4*4 pour gagner du temps, et retrouver ensuite quelques chevaux pour aller observer un glacier surplombant le lac, avec retour le soir même chez nos papy mamie préferrés ! Plus de 2h plus tard, notre taxi tant attendu est arrivé. Cette petite attente d'une matinée à jouer au Yam's et à discuter avec Ptalap toujours plus volubile et rigolo fût plutôt agréable. De discussions politiques, cultuelles, sportives, Ptalap n'avait aucune limite, et cherchait par tous les moyens à se faire comprendre : le sol en terre de la cour doit encore comporter quelques schémas explicatifs ! Côté sport, cet ex-champion de lutte Kirghize avait des idées bien arrêtées, et surtout un schéma d'analyse en trois étapes : apparence physique / sport pratiqué / verdict : Pour Fanny : parfaite / trail-course-à-pied / parfait. Pour Maxime : trop maigre / trail-course à pied / trop fluet pour courir le marathon ; pour Quentin : bien proportionné et costaud / badminton-ping pong / Verdict impossible : RIRES AUX ECLATS...eh oui, faut croire que ce doit pas être des sports d'homme au Kirghizistan !! Dorénavant, ce sera Quentin Badminton pour papy Ptalap !.
Enfin notre taxi pointait sa calandre. On n'avait pas prévu une telle attraction : un 4*4 Toyota impressionnant, sentant très fort le carburant et les gaz d'échappement, il fallait bien ça pour grimper la petite piste caillouteuse et très peu entretenue du fameux « nouveau circuit 2018 »...
Une heure et demi de route, agrémentée par une petite pause en traversant un ruisseau pour rafraîchir le moteur, et nous retrouvions notre guide et ses amis qui l'avait aidé à monter les chevaux.
Une très très belle randonnée, des vues magnifiques sur Issik Kul puis sur le fameux glacier, et l'envie irrépressible pour les cavaliers de marcher : rien à voir côté confort avec notre Simak ; accompagnement des enfants nécessaires sur les chevaux (mais sur une selle 1 place)...bref, pas le meilleur souvenir à cheval ! Mais les vues, sublimes, compensèrent largement !
Et notre Anaïs, heureuse de pouvoir profiter de la balade et à demi-guérie, ne cacha pas sa joie de monter à nouveau à cheval... Vu la difficulté de la rando, on peut la remercier grandement car nous aurions eu beaucoup de mal à suivre le programme initialement prévu !
Très contents donc de rentrer à la maison et à l'idée d'un petit programme tout confort : riz blanc puis dodo pour les enfants ; soirée pizza pour les grands !
Pour agrémenter l'attente des pizzas, plusieurs options : pré-endormissement pour Eglantine, petit match de ping-pong pour les papa-tonton (on ne s'en est pas vanté auprès de Ptalap!), et partage de l'histoire de vie difficile d'une gentille kirghize seule (avec son litre de vodka) à la pizzeria pour Fanny...
Le lendemain, nous décidions de repartir dans la direction de Bischkek, avec l'idée de passer une dernière nuit dans la vallée de Kegeti. Arrivés sur place, tout clochait. Notre Quentin pas très en forme, les filles fatiguées, la météo très maussade, un village vacances de l'époque soviétique complètement abandonné et quelque peu inquiétant. Ajouté à cela quelques autocollants « radiactivité », et quelques villageois pas franchement accueillants, et il n'en fallait pas plus pour prendre nos jambes à notre cou et trouver fissa un taxi pour nous ramener 1j plus tôt à Bishkek dans le confort du Tunduk hostel !
Les derniers plaisirs du voyage se profilaient avec la découverte du bazar d'Osh (immense marché où on trouve tout...sauf son chemin), un petit massage pour Eglantine, un retour aux habitudes alimentaires occidentales (pizzas + burgers), et surtout beaucoup de temps passé ensemble, un peu comme si ces 10 jours n'avaient pas tout à fait suffi (on a d'ailleurs pris conscience à ce moment à quel point il avait été facile de passer ce temps-là tous ensembles, alors que c'était belle et bien une première pour nous tous!)...
Dernier réveil en pleine nuit pour regagner l'aéroport, pas de ballons cette fois mais le cœur rempli pour nous 4 de Fanny et Quentin que nous avons eu l'honneur et la chance d'avoir pour accompagnateurs de luxe pour notre premier voyage en terre inconnue...
On vous souhaite une excellente suite de voyage. Vous êtes formidables. On vous aime de tout notre cœur.
Eglantine, Macime, Maélie et Anaïs